Lecture de la semaine : Lev. 25:25-27; Heb. 2:14-16; Heb. 11:24-26; 1 Cor. 15:50; Heb. 5:8, 9; Heb. 12:1-4.
Sabbat
SAMEDI 15 JANVIER : Sabbat Après-Midi
Verset à mémoriser : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est à dire le diable » (Hébreux 2:14, LSG). |
Hébreux 1 parle de Jésus en tant que Fils de Dieu, Supérieur aux anges, et étant « le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne » (Heb. 1:3, LSG). Dans Hébreux 2, Jésus est le Fils de l’Homme, qui fut abaissé au dessous des anges et qui adopta la nature humaine avec toute sa fragilité, jusqu’à la mort (Heb. 2:7).
Dans Hébreux 1, Dieu dit à propos de Jésus: « Tu es mon fils » (Heb. 1:5, LSG). Dans Hébreux 2, Jésus se réfère aux humains comme Ses « frères » (Heb. 2:12).
Dans Hébreux 1, le Père déclare la souveraineté divine du Fils (Heb. 1:8-12). Dans Hébreux 2, le Fils affirme Sa fidélité au Père (Heb. 2:13).
Dans Hébreux 1, Jésus est le divin Seigneur, Créateur, Défenseur et Souverain. Dans Hébreux 2, Jésus est le Souverain sacrificateur humain, miséricordieux et fidèle.
En résumé, la présentation de Jésus comme un frère fidèle et miséricordieux est vue dans la description du Fils comme la manifestation ultime de l’éternel Dieu créateur (Heb. 1:1-4).
■ Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 22 Janvier 2022.
Dimanche
DIMANCHE 16 JANVIER : Le Frère rédempteur
Lisez Lévitique 25:25-27, 47-49. Qui peut racheter une personne qui a perdu ses biens ou sa liberté à cause de la pauvreté?
La loi de Moïse stipulait que lorsqu’un individu était si pauvre qu’il devait vendre sa propriété – ou même soi-même – pour survivre, il recevrait cette propriété ou sa liberté tous les cinquante ans, l’année jubilaire. L’année jubilaire était une « grande » année sabbatique au cours de laquelle les dettes étaient pardonnées, les biens récupérés et la liberté proclamée aux captifs.
Cinquante ans, cependant, était long à attendre. C’est pourquoi la loi de Moïse stipulait également que le parent le plus proche pouvait payer la partie qui était encore due, et par conséquent, rançonner son parent beaucoup plus tôt.
Le parent le plus proche était aussi celui qui garantissait le fait que justice soit faite en cas de meurtre. Il était le vengeur du sang qui poursuivrait le meurtrier de son proche parent pour se venger (Nom. 35:9-15).
Lisez Hébreux 2:14-16. Comment Jésus et nous, sommes décrits dans ce passage?
Ce passage nous décrit comme des esclaves du diable, mais Jésus comme notre Rédempteur. Quand Adam a péché, les êtres humains sont tombés sous le pouvoir de Satan. Par conséquent, nous n’avions pas le pouvoir de résister au péché (Rom 7, 14-24). Pire encore, il y avait une peine de mort requise par notre transgression, ce que nous ne pouvions pas payer (Rom. 6:23). Ainsi, notre situation était apparemment désespérée.
Jésus, cependant, adopta notre nature humaine et devint chair et sang comme nous. Il devint notre parent le plus proche et nous racheta. Il n’avait pas honte de nous appeler « frères » (Heb. 2:11, LSG).
Paradoxalement, en prenant notre nature et en nous rachetant, Jésus révéla aussi Sa nature divine. Dans l’Ancien Testament, le véritable Rédempteur d’Israël, leur parent le plus proche, c’est Yahvé (Ps. 19:14, Esa. 41:14, Esa. 43:14, Esa. 44:22, Jérémie 31:11, Osée. 13:14).
Comment pouvez-vous apprendre à expérimenter plus profondémentcette réalité de la proximité de Christ avec vous? Pourquoi cette expérience est-elle si importante pour votre foi? |
Lundi
LUNDI 17 JANVIER : Il n’a pas honte de les appeler frères
Hébreux dit que Jésus n’avait pas honte de nous appeler Ses frères (Heb. 2:11). Bien qu’Il ne soit qu’un avec Dieu, Jésus nous a embrassés comme faisant partie de Sa famille. Cette solidarité contraste avec l’humiliation publique que subissaient les lecteurs hébreux dans leurs communautés (Heb. 10:33).
Lisez Hébreux 11:24-26. En quoi les décisions de Moïse illustrent-elles ce que Jésus a fait pour nous?
Avez-vous imaginé ce que cela signifiait pour Moïse d’être appelé « fils de la fille de Pharaon »? Il était une figure puissante dans l’empire le plus puissant de l’époque. Il reçut la plus haute formation civile et militaire et devint un personnage remarquable. Étienne dit que Moïse était « puissant en paroles et en oeuvres » (Actes 7:22). Ellen G. White dit aussi qu’il était « le favori des armées égyptiennes » et que Pharaon avait « résolu de choisir son petit-fils adoptif comme son héritier » (Patriarches et prophètes, p. 214, 215). Pourtant, Moïse abandonna tout ce privilège quand il choisit de s’identifier aux Israélites, une nation d’esclaves sans éducation et sans pouvoir.
Lisez Matthieu 10:32, 33; 2 Timothée 1:8, 12; et Hébreux 13:12-15. Que nous demande Dieu de faire?
Cela faisait partie des problèmes des lecteurs de l’épitre aux Hébreux. Après avoir subi la persécution et le rejet, beaucoup d’entre eux commencèrent à avoir honte de Jésus. Par leurs actions, certains étaient sur le point d’« exposer à l’ignominie » Jésus au lieu de L’honorer (Heb. 6:6). Ainsi, Paul appelle constamment les lecteurs à « demeurer ferme » dans la « profession » de leur foi (Heb. 4:14, Heb. 10:23, LSG).
Dieu veut que nous reconnaissions Jésus comme notre Dieu et notre frère. En tant que Rédempteur, Jésus a payé notre dette; en tant que frère, Jésus nous a montré la façon dont nous devrions vivre afin que nous soyons, comme le dit Son Père, « semblables à l’image de son Fils, [afin que] son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. » (Rom 8, 29).
Réfléchissez un instant à la décision que Jésus a dû prendre pour nous embrasser en tant que « frères et soeurs ». Pourquoi l’acte de Jésus a-t-il été plus condescendant pour Lui-même que ce que fit Moïse, et qu’est-ce que cela nous enseigne sur l’amour de Dieu pour nous? |
Mardi
MARDI 18 JANVIER : Chair et sang comme nous
Hébreux dit que Jésus adopta notre nature humaine afin de pouvoir nous représenter et de pouvoir mourir pour nous (Heb. 2:9, 14-16; Heb. 10:5-10). C’est le fondement du plan du salut et notre seul espoir pour la vie éternelle.
Lisez Matthieu 16:17, Galates 1:16, 1 Corinthiens 15:50, et Éphésiens 6:12. À quelles faiblesses de la nature humaine ces passages relient-ils l’expression « chair et sang »?
L’expression « chair et sang » souligne la fragilité de la condition humaine, sa faiblesse (Eph. 6:12), son manque de compréhension (Matt. 16:17, Gal. 1:16), et sa sujétion à la mort (1 Cor. 15:50). Hébreux dit que Jésus s’était rendu semblable à Ses frères « en toutes choses » (Heb. 2:17). Cette expression signifie que Jésus était devenu entièrement humain. Jésus ne se contentait pas de « ressembler » ou de « sembler être » humain; Il était vraiment humain, vraiment l’un de nous.
L’épitre aux Hébreux dit aussi, cependant, que Jésus était différent de nous en ce qui concerne le péché. Premièrement, Jésus n’a commis aucun péché (Heb. 4:15). Deuxièmement, Jésus avait une nature humaine « sainte, innocente, sans tache, séparée des pécheurs » (Heb. 7:26, LSG). Nous avons de mauvaises tendances. Notre servitude au péché commence au plus profond de notre nature même. Nous sommes « charnels, vendus au péché » (Rom. 7:14; voir aussi Rom. 7:15-20).
L’orgueil et d’autres motivations pécheresses polluent même nos bonnes actions. La nature de Jésus, cependant, n’était pas entachée de péché. Il fallait que cela soit ainsi. Si Jésus avait été « charnel, vendu au péché », comme nous, Il aurait aussi eu besoin d’un Sauveur. Au contraire, Jésus vint comme un Sauveur et s’offrit comme un sacrifice « sans tache » à Dieu pour nous (Heb. 7:26-28, Heb. 9:14, LSG).
Puis, Jésus détruisit le pouvoir du diable en mourant comme l’offrande sans tache pour nos péchés, rendant ainsi possible notre pardon et notre réconciliation avec Dieu (Heb. 2:14-17). Jésus a également brisé le pouvoir du péché en nous donnant la puissance de mener une vie juste par Son accomplissement de la nouvelle promesse d’alliance d’écrire la loi dans nos coeurs (Heb. 8:10). Ainsi, Jésus a vaincu l’ennemi et nous a libérés définitivement afin que nous puissions maintenant « servir le Dieu vivant » (Heb. 9:14). La destruction finale de Satan, viendra au jugement dernier (Apo. 20:1-3, 10).
Puisque nous avons la promesse de la victoire en Jésus, pourquoi plusieurs d’entre nous luttent-ils encore contre le péché? Que faisons-nous mal, ou plus important encore, comment pouvons-nous commencer à être à la hauteur de la haute vocation que nous avons en Christ? |
Mercredi
MERCREDI 19 JANVIER : Rendu parfait par les souffrances
Lisez Hébreux 2:10, 17, 18 et Hébreux 5:8, 9. Quelle était le rôle de la souffrance dans la vie de Jésus?
L’apôtre dit que Dieu a rendu Jésus « parfait par les souffrances ». Cette expression est surprenante. L’auteur dit que Jésus est « le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne » (Heb. 1:3, LSG) et qu’Il est sans péché, sans tache, parfait et saint (Heb. 4:15, Heb. 7:26-28, Heb. 9:14, Heb. 10:5-10). Cela signifie que Jésus n’a commis aucune forme d’imperfection morale ou éthique.
Hébreux dit, cependant, que Jésus a subi un processus de « perfection » qui Lui a donné les moyens de nous sauver. Jésus fut rendu parfait en ce sens qu’Il était équipé pour être notre Sauveur.
1. Jésus fut rendu « parfait » par les souffrances afin de devenir le Prince de notre salut (Heb. 2:10). Jésus a dû mourir sur la croix comme sacrifice pour que le Père puisse avoir les moyens légaux de nous sauver. Jésus était la seule offrande sacrificielle parfaite. En tant que Dieu, Jésus pouvait nous juger; mais, grâce à Son sacrifice, Jésus peut aussi nous sauver.
2. Jésus apprit l’obéissance par la souffrance (Heb. 5:8). L’obéissance était nécessaire pour deux raisons. Premièrement, l’obéissance rendait Son sacrifice acceptable (Heb. 9:14, Heb. 10:5-10). Deuxièmement, Ses souffrances Lui permettaient de devenir notre exemple (Heb. 5:9). Jésus a « appris » l’obéissance parce qu’Il ne l’avait jamais vécue auparavant. En tant que Dieu, à qui aurait-il à obéir? En tant que Fils éternel, et un avec Dieu, Il était obéi comme souverain de l’univers. Par conséquent, Jésus ne passa pas de la désobéissance à l’obéissance, mais de la souveraineté et de la domination à la soumission et à l’obéissance. Le Fils exalté de Dieu devint le Fils de l’Homme obéissant.
3. Les souffrances révélaient que Jésus était un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle (Heb. 2:17, 18). Les souffrances ne rendaient pas Jésus plus miséricordieux. Au contraire, c’est à cause de la miséricorde de Jésus qu’Il s’est porté volontaire pour mourir sur la croix pour nous sauver (Heb. 10:5-10; Rom. 5:7, 8). Pourtant, c’est par les souffrances que la réalité de l’amour fraternel de Jésus s’est véritablement exprimée et révélée.
Si Jésus sans péché a souffert, nous, en tant que pécheurs, souffrirons surement aussi. Comment pouvons-nous apprendre à endurer les tragédies de la vie tout en puisant l’espérance et l’assurance du Seigneur, qui nous a révélés Son amour de tant de façons puissantes? |
Jeudi
JEUDI 20 JANVIER : Le Frère comme modèle
Une autre raison pour laquelle Jésus adopta notre nature humaine et vécut parmi nous était de pouvoir être notre exemple, le seul modèle qui puisse nous montrer la bonne façon de vivre devant Dieu.
Lisez Hébreux 12:1-4. Selon l’apôtre, comment devrions-nous faire la course de la vie chrétienne?
Dans ce passage, Jésus est le point culminant d’une longue liste de personnages que l’apôtre donne comme exemples de foi. Ce passage appelle Jésus « le chef et le consommateur de la foi » (LSG). Le mot grec archegos (« fondateur ») peut également être traduit par « pionnier ». Jésus est le pionnier de la course en ce sens qu’il devance les croyants. En fait, Hébreux 6:20 appelle Jésus notre « précurseur ». Le mot « consommateur » donne l’idée que Jésus démontra la foi en Dieu dans la forme la plus pure possible. Ce passage enseigne à la fois que Jésus est le premier à avoir fait notre course avec succès et qu’Il est celui qui perfectionna l’art de vivre par la foi.
Hébreux 2:13 dit ce qui suit: « Et encore: Je me confierai en toi. Et encore: Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. » (LSG). Ce qui se passe ici, est que Jésus dit qu’Il mettrait Sa confiance en Dieu. Cette référence est une allusion à Ésaïe 8:17, 18.
Ésaïe prononça ces paroles face à une terrible menace d’invasion de l’Israël du nord et de la Syrie (Esa. 7:1, 2). Sa foi contrastait avec le manque de foi d’Achaz, le roi (2 Rois 16:5-18). Dieu avait exhorté Achaz à Lui faire confiance et à demander un signe qu’Il le délivrerait (Esa. 7:1-11). Dieu lui avait déjà promis, en tant que fils de David, qu’Il le protègerait comme Son propre fils. Maintenant, Dieu offre gracieusement à Achaz l’occasion de confirmer cette promesse en demandant un signe. Achaz refusa, cependant, de demander un signe, et au contraire, il envoya des messagers à Tiglath-Pileser, roi d’Assyrie, en disant: « Je suis ton serviteur et ton fils » (2 Rois 16:7, LSG). Que c’est triste! Achaz préférait être « fils » de Tiglath-Pileser que fils de Dieu.
Jésus, cependant, a mis Sa confiance en Dieu et en Sa promesse qu’Il mettrait Ses ennemis sous Ses pieds (Heb. 1:13; Heb. 10:12, 13). Dieu nous a fait la même promesse, et nous devons le croire, tout comme Jésus (Rom 16, 20).
Comment pouvons-nous apprendre à mettre notre confiance en Dieu, et en faisant quotidiennement des choix qui reflètent cette confiance? Quel est le prochain choix important que vous devez faire, et comment pouvez-vous vous assurer qu’il révèle la confiance en Dieu? |
Vendredi
VENDREDI 21 JANVIER : Réflexion avancée...
Hébreux 2:13 contient les paroles de Jésus à Son Père, parlant de Ses frères: « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Heb. 2:13, LSG). Patrick Gray suggère que Jésus est décrit ici comme le gardien de Ses frères. Le système romain de tutela impuberum déterminait qu’à la mort du père, « un tuteur, souvent un frère ainé, devient responsable de la prise en charge des enfants mineurs et de leur héritage jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte, augmentant ainsi le devoir naturel du frère ainé de prendre soin de ses jeunes frères et soeurs. » (Godly Fear: The Epistle to the Hebrews and Greco-Roman Critiques of Superstition [Atlanta: Society of Biblical Literature, 2003], p. 126). Cela explique pourquoi Hébreux nous désigne tous comme étant à la fois, frères et soeurs de Jésus, ainsi que Ses enfants. En tant que notre Frère ainé, Jésus est notre tuteur, notre défenseur et notre protecteur.
« Le Christ est venu sur la terre, ayant pris l’humanité, étant par là devenu le représentant de l’homme, afin de montrer, dans la controverse engagée avec Satan, que l’homme, créé par Dieu, introduit dans la communion du Père et du Fils, peut obéir à toutes les exigences divines. » Ellen G. White, Messages choisis, Vol. 1, p. 307.
« Par sa vie et ses enseignements, le Christ a donné un exemple parfait du ministère désintéressé qui a sa source en Dieu. Dieu ne vit pas pour lui-même. En créant le monde, en soutenant toutes choses, il exerce un ministère constant en faveur de ses créatures. “Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.’’ Matt. 5:45. Dieu a mis devant son Fils cet idéal du service. Jésus a été placé à la tête de l’humanité pour être son modèle et lui apprendre ce que c’est que de servir. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 651.
À Méditer : |
► Compléments d’Ellen G. White aux leçons de l’école du sabbat
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